18 – Les chemins de l’or et des diamants : l’équipe ‘sud’ aux avant-postes maritimes
Arrivée de l’équipe ‘sud’, à Rio de Janeiro, le samedi 12 février : Arielle équipée de 50kg de pièces détachées judicieusement réparties dans les bagages des plus jeunes, Delphine, béquille à l’appui en position de contrôle d’une récente entorse de la cheville, Christophe montagnard averti et marin en devenir, Margaux (9ans), Martin (6 ans) et Romane (4 ans) si excités de rejoindre Dominique sur Alioth pour des vacances de baignade, de plage et de soleil.
Les trois premiers jours de visite de Rio permettent entre autres :
d’identifier Alioth du haut du Pain de Sucre
de repérer le parcours maritime du haut du Corcovado
de se rouler dans l’Atlantique… Sud sur la belle plage d’Ipanema.
NB spécial destiné à Alexandre de la part de ses cousins : le grand homme en blanc est toujours là-haut sur le Corcovado, les pompiers l’ayant convaincu DE NE PAS SAUTER.
Après ces opérations de repérage géographique et une navigation de nuit habilement menée par Dominique, l’équipe sud s’offre quelques vacances bien méritées à Ilha Grande. De la plage de Lopes Mendes, ses rouleaux, ses petits singes ‘micos’ et son sable fin, au charmant village d’Abraao où Martin déclenche les encouragements et applaudissements enthousiastes des Brésiliens à l’occasion de ses glissades sur les toboggans naturels des cascades, en passant par les snorkelling et le très sérieux match de foot opposant Martin et Christophe à Margaux et Dominique et dont le score se conclut sur un très impressionnant 10-7 –malgré tout contestable dans la mesure où les vainqueurs semblent avoir bénéficié de l’aide inopinée du chien du propriétaire du bistrot de la plage. Les éphémères châteaux de sable font tout particulièrement la joie de Romane et Margaux se trouve immortalisée sous l’eau en position du lotus, grâce à la toute récente caméra waterproof.
La part culturelle n’échappe pas à l’équipage qui mène une étude sociologique approfondie sur le comportement des plaisanciers brésiliens en week end :
churrasco -barbecue- à bord en non stop de 11h du matin à 17h
baignade avec ‘frites’ (flottantes et souvent rouges, sans doute pour des raisons de sécurité), le verre à la main
musique, de préférence forte !
L’arrivée dans la baie de Sitio Forte est particulièrement grandiose : tortues, banc de dauphins habilement accompagné par Dominique en zodiac pendant deux bons quarts d’heure, le tout conclu par un délicieux dîner de ‘lulas’ (calamars) au restaurant ponton du Bacana’s Bar ; autre démarche culturelle de l’équipage : l’apprentissage du brésilien passe par l’assiette.
Puis il s’agit d’explorer le second port d’arrivée de la route de l’or et de rejoindre Paraty. Double ligne à l’arrière du bateau : les bouts destinés à se rafraîchir en pleine mer et les fils de pêche qui s’accaparent deux dorades coryphènes en moins d’une heure ! Du jamais vu à bord d’Alioth ! Seule la taille des poissons peut permettre à Luc de maintenir son statut, jusqu’alors incontesté, de pêcheur du bord.
Le carnaval de Paraty est manqué d’une journée mais le spectacle des rues par grande marée, la dégustation de glaces chez Pistache et l’achat de ‘lulas’ accompagné des bonnes recettes du poissonnier consoleront les membres de l’équipe. Pour confirmer sa réputation, Paraty délivre un grain de pluie généreux le 22 après-midi et pour le départ, la visibilité est réduite à 30m pendant une 30 bonnes minutes. Petit tour par les fjords du sud de Paraty et mouillage à la délicieuse Ilha da Cotia où les pêcheurs consentent à vendre leur pêche. Le concours de châteaux de sable n’exclut pas un efficace carénage de la coque par Margaux, Delphine, Christophe et Dominique. Martin lâche sa ‘frite’ et effectue plusieurs tours du bateau à la nage en fermant bien la bouche pour ne pas trop boire la tasse. Romane se lance également pour le grand tour, avec bouche fermée, mais avec frite, en accompagnant sa progression de cris de baleineau.
Puis c’est la remontée en zodiac du rio Cairuçu et les rafraîchissantes baignades en eau douce, la dégustation de goyaves trouvées en chemin, le spectacle curieux des crabes rouges qui peuplent la mangrove.
Enfin c’est le départ pour Angra, lieu programmé des retrouvailles des équipes nord et sud. Alioth, soucieux d’une dernière démonstration de ses talents file fièrement à 7,5 nœuds sous 20 noeuds de vent mais, dans un appréciable élan de préservation, se résout à rentrer la toile à temps afin de ne pas atterrir sur l’héliport de la marina. Les travaux de fin de séjour s’enchaînent dont un mémorable nettoyage de frigo par Margaux qui entreprend courageusement le fastidieux nettoyage du réfrigérateur -devenu simple glacière depuis quelque temps- en entrant entièrement à l’intérieur : qu’on se le dise les capacités de stockage de vivres à bord d’Alioth laissent penser qu’il sera difficile d’y mourir de faim !
En conclusion, les membres de l’équipage vous livrent leurs ‘tops’ respectifs:
Romane : la musique de l’I-Pod de Christiane ou à défaut, celle des voisins brésiliens !
Martin : la conduite du zodiac par Dominique « à fond la caisse avec zig-zag»,
Margaux : les baignades avec poissons multicolores, les glaces de chez Pistache, les dauphins et les tortues… mais aussi faire ‘la bombe’ de l’avant du bateau,
Delphine : le concept global du ‘réveil-en-baie-paradisiaque-avec soleil-encore-doux-et-baignade’, les caipirinhas au coucher du soleil accompagnées des incontournables noix de cajou brésiliennes, les dauphins,
Christophe : 1- la Caipirinha, 2- le Miolo, 3- le Rio Seco et, plus aquatiques, les baignades quotidiennes en toute liberté,
Arielle : le bonheur de vacances familiales dans un contexte plus reposant que celui de la rude Refeno,
Dominique : particulièrement heureux de ces 15 jours magnifiques passés à sept sur Alioth.
La rédaction du team Alioth remercie sa correspondante spéciale Delphine qui, avec l’appui de l’équipe sud, a permis l’écriture de ces lignes.
PS : les photos correspondant à cet article se situent dans l’album ‘AS : les chemins de l’or et des diamants : l’équipe sud aux avant-postes maritimes’